Pollution de l’air…… |
La pollution de l'air est un phénomène qui touche tout le monde. Par nos comportements quotidiens, nous agissons positivement ou négativement sur l'environnement. Ces Risques doivent être intégrés par nos Elus nationaux en général et nos Elus Locaux en particulier. Ceux-ci doivent prendre leurs responsabilités lorsqu'ils prennent des décisions en matières d'urbanisation ou de modification d'infrastructures. IL SAGIT D'UN PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE. Quelques constats alarmants !!!!! En France La pollution atmosphérique, liée pour près d'un tiers aux rejets polluants des voitures, serait responsable chaque année de la mort de 6 500 à 9 500 personnes en France, selon un rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (Afsse) rendu public en 2004. En effet, après huit mois de travail, les experts de l'Afsse ont calculé que de 6 à 11% des décès par cancer du poumon chez les plus de 30 ans seraient dus aux rejets de particules polluantes dans l'atmosphère, la classe d'âge la plus touchée étant celle des 60-69 ans. Ils seraient donc entre 670 et 1 713 victimes par an, auxquels s'ajoutent ceux qui décèdent de maladies cardio-respiratoires, dont 7% seraient directement imputables à la pollution urbaine. Dans la fourchette haute de cette estimation, 5% des décès de 30 ans seraient attribuables à cette pollution, soit 9 513 morts, et 3% dans la fourchette basse, soit 6 453 décès. Cette étude française s'est attachée à la pollution particulaire émise massivement par les véhicules diesel qui ne cessent d'augmenter leur part dans les nouvelles ventes. Selon l'ADEME, ce phénomène s'amplifie entraînant une inquiétante tension sur le raffinage en France : 69,2 % de ventes de véhicules diesel en 2004 contre 67,4 % en 2003 et 49 % en 2000 ! |
Impact sur la santé en 2000 dans l’UE |
Particules |
Perte de neuf mois d’espérance de vie |
Perte annuelle de quatre millions d’année de vie |
386 000 décès prématurés par an |
110 000 hospitalisations graves par an Ozone troposphérique |
21 400 décès prématurés par an |
30 millions de jours sous médication respiratoire |
Qu’est ce que la pollution de l’air ? |
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La pollution de l’air est un mélange de gaz nocifs et de particules qui sont émis directement par des véhicules, les usines, les chauffages, les volcans, les orages, ou qui résultent de réactions chimiques, comme celles conduisant à la formation d’ozone sous l’effet d’un fort ensoleillement. S’y rajoute à l’intérieur des habitations ou des bureaux les fumées de tabac, les émanations des chauffages individuels, des cuisines, le radon, ... etc. La pollution de l’air constitue à la fois une atteinte à notre qualité de vie et à notre santé. Elle est aussi néfaste pour l’environnement et le climat (pluies acides, pollution photochimique, trou de la couche d'ozone, effet de serre, ...). L’échelle géographique pertinente pour analyser les phénomènes de pollution de l’air va du très local (par exemple odeurs, effets des particules, du benzène, ... sur la santé) à l’échelle mondiale (par exemple effet de serre dû aux émissions de dioxyde de carbone), en passant par des phénomènes régionaux ou continentaux (pluies acides ou pollution photochimique - formation d’ozone par exemple). |
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Qu’est ce que l’Effet de serre ? On appelle effet de serre le réchauffement progressif de l'atmosphère terrestre dû essentiellement aux émissions de CO2 et de chlorofluorocarbones (CFC). La température moyenne sur terre est de 15°C, si l'effet de serre naturel n'existait pas, la température moyenne serait de - 18°C (source : CITEPA). Cependant L'augmentation de la température provoquerait : - une augmentation mécanique du volume d'eau de mer par dilatation et par la fonte des glaciers (et non des icebergs), qui engloutiraient une partie des terres (les îles coralliennes, comme les îles Maldives sont les premières menacées), - mettrait en danger de nombreuses espèces et pourrait être à l'origine de la disparition des végétaux (qui produisent 80 % de l'oxygène terrestre et absorbant une part non négligeable de dioxyde de carbone). - D'autres conséquences comme l'augmentation de la pluviométrie ou la modification des courants marins pourraient être désastreuses. - Des conséquences plus ou moins difficiles à prévoir risquent de provoquer un véritable changement climatique. - Les scientifiques prévoient une augmentation de 1,5 °C à 6 °C pour le siècle à venir en supposant que l'augmentation des rejets de GES (gaz à effet de serre) continue au rythme actuel. |